“Ils criaient et quittaient le cinéma” : le public était déchaîné devant l’un des meilleurs films de science-fiction de tous les temps
L'un des meilleurs films de science-fiction de tous les temps selon les spectateurs AlloCiné a fait crier et s'enfuir des spectateurs lors de ses premières projections !
Deux ans après Star Wars, la science-fiction était revenue à la mode à Hollywood, et Ridley Scott venait d’accepter la mise en scène du long métrage Alien, le huitième passager, un huis clos spatial horrifique dans lequel “personne ne vous entendra crier“. Et des cris il y en a eu, notamment lors d’une des avant-premières du film.
Pourquoi Alien est LE film pour bien commencer la filmographie de Ridley Scott
Alien, le huitième passager
Sortie :
12 septembre 1979
|
1h 56min
De
Ridley Scott
Avec
Sigourney Weaver,
Tom Skerritt,
Veronica Cartwright
Presse
4,4
Spectateurs
4,4
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Dans le documentaire The Beast Within: The Making of Alien, le monteur Terry Rawlings raconte que l’une des premières projections du film était particulièrement agitée :
Un ressenti vraiment intense, mais il faut dire que pour 1979, le film Alien allait assez loin, comme en témoigne le moment de la naissance du bébé xénomorphe dans le ventre du pauvre John Hurt, qui a, semble-t-il, causé des remous aux premiers spectateurs du film, comme s’en souvient Rawlings :
“Nous entendions le management [du cinéma] dire : ‘C’est horrible ! Les gens ont vomi partout et sont très tendus’. Et nous, on s’est dit : ‘Génial’.”
Stanley Kubrick bluffé !
Cette scène de l’arrivée de la bête est la plus marquante du film, au point qu’une fois Alien sorti, Ridley Scott a reçu le coup de fil d’un prestigieux confrère : Stanley Kubrick, qui lui a demandé comment il l’avait tournée car il n’avait pas vu de coupe de montage. Scott lui a donc très gentiment expliqué.
La séquence a été filmée avec plusieurs caméras car l’effet ne pouvait marcher qu’une fois. Scott explique au Los Angeles Times : “Une fois le plateau couvert de sang, on ne pouvait pas le nettoyer”. John Hurt s’est agenouillé, laissant seulement sa tête sortir d’un trou fait dans le bord de la table et un faux torse a été placé sur la table.
“J’ai gardé la petite créature hors de vue des acteurs. Il n’y avait aucun effet digital à l’époque, donc la créature sortait vraiment de ce torse”. Effet de terreur garanti, à l’époque comme aujourd’hui !