Attaques chimiques en Syrie : Bachar al-Assad visé par un mandat d'arrêt de la justice française pour complicité de crimes contre l'humanité
Bachar al-Assad est visé par un mandat d’arrêt émis le 14 novembre par la justice française, a appris franceinfo mercredi de source judiciaire. Le mandat a été émis contre l’actuel président syrien, mais aussi contre trois des cadres de ses services, pour complicité de crimes contre l’humanité et complicité de crimes de guerre, lors des attaques chimiques commises en août 2013 dans la Ghouta orientale.
Selon les renseignements américains, ces attaques au gaz sarin avaient fait plus de 1 000 morts, en grande majorité des civils, le 21 août 2013, dans des bombardements dans cette région proche de la capitale, Damas, alors tenue par l’Armée syrienne libre.
Au moins neuf nouvelles attaques depuis 2013
En mars 2021, l’ONG franco-syrienne Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression avait déposé plainte pour “crime de guerre” et “crime contre l’humanité, au vu des images de ces attaques, où l’on voyait des enfants, des femmes et des hommes agonisants après avoir été victime d’une attaque au gaz sarin, un gaz neurotoxique considéré comme une arme de destruction massive interdite par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, que la Syrie n’a signée qu’en octobre 2013.
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