Vidéo Dans un jardin-forêt 100 % autonome en France
“Ici, ça pousse tout seul. Cela a été planté une fois ici, et depuis il n’y a eu aucun entretien. Cela marche tout seul”. Rémi Kulik est fondateur du jardin d’Emerveille et auteur du “Guide du jardin-forêt”. Pour Brut, il fait la visite de son jardin-forêt quasiment 100 % autonome. L’idée du fondateur a été de “recréer un écosystème jardinier qui se base sur le schéma naturel d’une forêt”. Pour cela, il mêle des grimpantes, pour créer des zones d’ombre, des ronciers, “où les gros animaux ne peuvent pas entrer“, des prairies, et autres zones vertes.
Rémi Kulik voit le jardinier comme un “chef d’orchestre” qui va décider du bon emplacement des arbres et plantes. “Dans nos zones tempérées, la nature a envie d’aller vers la forêt, l’idée c’est donc de comprendre comment fonctionne la nature, de quelle façon elle va créer une forêt, comment la biodiversité va évoluer, de quelle façon le sol va évoluer, comprendre tout ça, cela va permettre d’utiliser ses mécanismes”.
“Tout fonctionne en interaction”
Sur son terrain, chaque plante est positionnée à un endroit stratégique : dans les zones ombragées, on trouve des fruits à coque type noix et châtaignes ; sur des zones plus ouvertes, des plantes de lisière, et les pommes, les poires, les pêches… ; en descendant dans les buissons, des mûrs, framboises, cassis… ; plus bas, vers la prairie, les légumes, comme les courges, qui ont besoin de plein soleil et de “la fraîcheur apportée par la forêt” ; toujours dans la prairie, mais dans le plein soleil, sont plantées céréales et aromatiques.
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“L’idée de créer un écosystème complet et d’avoir un taux de matière organique dans le sol qui fait éponge, c’est d’avoir beaucoup moins besoin d’arroser. Il faut aussi mélanger les plantes entre elles. Aucune plante dans la nature, aucun être vivant, ne fonctionne tout seul. Tout fonctionne en interaction”. Avec cet écosystème, Rémi Kulik affirme “arriver à avoir des choses qui sont plus productives et plus résilientes que ce que fait l’agriculture monospécifique conventionnelle. Je ne sais pas pourquoi on n’y va pas plus vite. C’est étonnant” conclut le fondateur du jardin-forêt.