Témoignages Soudan : "Il n'y a pas de convoi militaire, pas de protection", témoigne un ingénieur qui tente de fuir Khartoum par ses propres moyens

Depuis dix jours maintenant, les combats font rage entre l’armée et les paramilitaires au Soudan et notamment dans la capitale Khartoum. Ouméma vit depuis des jours au rythme des bombes. Elle ose à peine sortir de chez elle. “J’ai peur. Ce matin, j’ai déménagé et dans la rue, juste devant moi, des immeubles ont été attaqués. Trois bâtiments se sont effondrés. Il y avait des victimes. Trois personnes sont mortes. Et ils continuent à tirer, le matin, le midi, le soir”. L’étudiante burkinabé ne reconnaît pas Khartoum. Des bâtiments entiers sont détruits. Le réseau de téléphonie coupe régulièrement.

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Christian, un ingénieur camerounais s’est, lui, barricadé dans son appartement. Il décrit une “situation très complexe : on ne dort pas, on reste éveillé toute la nuit parce qu’il y a des attaques”.

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“Depuis le début, j’ai installé une ‘safe zone’ dans mon salon, loin des fenêtres. J’ai disposé les canapés un peu en hauteur, pour faire des blocus au niveau des fenêtres, en cas de balles perdues.”

Christian, un ingénieur camerounais

à franceinfo